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 MUSCULATION & FITNESS  I  BIOLOGIE DU SPORT  Muscle et entrainement sportif

Muscle et entraînement sportif

Retrouvez ci-dessous l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le fonctionnement de notre système musculaire.

Quelques notions d'anatomie et de physiologie seront abordées ainsi que la structure et le fonctionnement de la cellule musculaire.

Pour bien apréhender les fondements d'un entrainement physique, nous analyserons le métabolisme des cellules musculaires.

Les types de fibres musculaires seront bien sûr passés à la loupe pour permettre de mieux cibler notre entrainement.

 

Structure cellulaire et musculaire
Mécanique de la contraction
Approvisionnement en énergie
Types de fibres musculaires

 

 

Structure cellulaire et musculaire

La membrane ou sarcolemme

La cellule musculaire est entourée d'une membrane perméable aux substrats organiques et aux électrolytes. Dans une cellule musculaire cette membrane est appelé le sarcolemme.

Cette membrane est dotée d'une structure complexe et hautement spécialisée.


Le cytoplasme ou sarcoplasme

Le cytoplasme ou sarcoplasme dans une cellule musculaire, correspond au site de production de l'énergie anaérobie, de la synthèse du glycogène et des acides gras.

Il est constitué de liquide intra-cellulaire qui contient des protéines et des électrolytes.

Le cytoplasme dispose d'une réserve d'énergie immédiatement utilisable.


Le réticulum endoplasmique ou sarcoplasmique

Le réticulum représente un système de transport intra-cellulaire. De concert avec les ribosomes, le réticulum sarcoplasmique constitue le site de la synthèse protéique.


Le noyau cellulaire

Le noyau de la cellule détient toute l'information génétique. Il contribue donc à la synthèse protéique, à l'accroissement des cellules durant la croissance ou après un effort (hypertrophie musculaire).


Les mitochondries

Les mitochondries représentent la centrale énergétique de la cellule.

C'est dans les mitochondries, grâce au cycle de Krebs et de la chaine respiratoire, qu'ont lieu les processus d'oxydation des substrats énergétiques.


Les fibres musculaires

Une cellule musculaire correspond en fait à une fibre musculaire. Mises ensemble, ces fibres musculaires constituent les faisceaux des muscles du squelette.

A l'inverse d'une cellule classique, la cellule musculaire ne dispose pas d'un seul et unique noyau mais de plusieurs noyaux disposés à sa périphérie.

La fibre musculaire est composée de plusieurs milliers de myofibrilles. Ces dernières sont constituées de filaments protéiques d'actine et de myosine.

Du fait d'une différence d'épaisseur entre ces filaments, on relève des bandes sombres et claires sur le muscle, les stries musculaires bien visibles chez les bodybuilders confirmés.


Mécanique de la contraction

La protéine la plus importante pour la contraction musculaire est la myosine.

C'est cette protéine qui est responsable du mécanisme de contraction et de l'augmentation de la tension musculaire.

L'influx nerveux, à l'origine de la contraction, déclenche la libération de l'acétylcholyne, créant ainsi un potentiel électrique qui se propage vers les myofibrilles.

Les têtes de myosine se lient aux filaments d'actine, les tractent, basculant alors de quelques nanomètres. Ces mouvements de traction se répètent jusqu'à 50 fois par seconde.

Le calcium joue un rôle important puisqu'une certaine concentration en calcium est nécessaire pour libérer les filaments d'actine.

Ce minéral active l'enzyme ATPase des têtes de myosine, provoquant ainsi la libération d'énergie, avant de se recharger par les canaux longitudinaux.


Approvisionnement en énergie

La condition siné qua non à la contraction des fibres musculaires est que la myosine dispose d'une source d'énergie, l'ATP ou adénosine triphosphate.

L'ATP est une source d'énergie disponible immédiatement mais qui ne dispose pas de réserves intra-cellulaire suffisantes.

La synthèse de l'ATP est donc nécessaire. Celle-ci peut s'effectuer de deux manières.

Soit par voie anaérobie, c'est à dire sans apport d'oxygène, soit par voie aérobie, c'est à dire en présence d'oxygène.


Production d'énergie par voie anaérobie

En début d'effort, l'apport d'énergie ne peut avoir lieu par le processus aérobie à cause de la lenteur du système cardio-vasculaire qui prend quelques instants pour s'adapter à la demande.

Aussi, pour se contracter, le muscle utilise de l'énergie ATP par voie anaérobie.


La première réaction biochimique est l'hydrolyse de l'ATP :

ATP <===> ADP + P + E

Les réserves d'ATP dans la cellule musculaire sont de 6mMol/kg et ont une durée de trois secondes pendant lesquelles le muscle peut se contracter.

Lorsque l'effort cesse, le diphosphate ADP et le phosphate P synthétise à nouveau de l'ATP.

Si l'effort se poursuit au delà du stock de réserve d'ATP initial, c'est à dire au delà de trois secondes, le muscle a besoin de créatine phosphate CP pour se contracter.

La réserve de CP est d'environ 30mM/kg.


Voici la deuxième réaction biochimique, la synthèse de l'ATP à partir de la créatine :

ADP + CP <===> créatine + ATP

L'énergie fournie à partir de la CP peut permettre un effort d'une durée environ 20 secondes.

La musculation, l'haltérophilie et le sprint par exemple sont des sports qui épuisent rapidement la totalité des réserves en ATP et CP.

Il faut donc un apport supplémentaire en ATP. Celui-ci aura lieu lors de la glycolyse.


Acide lactique

La production d'énergie durant les 7 premières secondes d'un effort se fait sans production de lactate ou acide lactique, on parle d'un processus anaérobie alactacide.

C'est lors de la phase de glycolyse anaérobie, qu'il y a production de lactate. La glycolyse atteint une puissance maximale vers 45 secondes d'effort.

glucose <===> 2 ATP + acide lactique


La concentration maximale de lactate dans le sang ne peut excéder 20mM/l.

Avec une telle concentration d'acide lactique dans le sang, il se produit une acidose extrême, signe d'un PH très bas (6,4 alors qu'un Ph normal est de 7,4).

C'est cette acidose qui produit une fatigue nerveuse et qui est à l'origine de l'arrêt de l'effort en cours.


Dette de l'oxygène

Comme nous venons de le voir, la produciton d'énergie anaérobie a lieu sans apport d'oxygène. Il se crée alors une dette en oxygène au sein de notre organisme.

La valeur de cette dette en oxygène dépend du degré de motivation de chacun, de l'âge et du niveau sportif.

En fin d'effort, il y a rephosphorylation de la créatine en créatine phosphate et la reconstitution des réserves en phosphate qui représente la composante principale de l'élimination de la dette d'oxygène.


Production d'énergie par voie aérobie

Au delà d'un effort supérieur à 1 minute, la production d'énergie aérobie dans les mitochondries prend de plus en plus d'importance.

glucose <===> ATP + CO² + H²O

A l'inverse du processus anaérobie où seul le glucose est utilisé lors de la réaction biochimique, la voie aérobie a recours à l'utilisation des acides gras et même parfois, dans certaines conditions, aux acides aminés.

Aussi, l'intensité du travail musculaire et le type de fibres musculaires impliquées dans l'effort peut varier en fonction du substrat utilisé.

Lors de l'utilisation des graisses, la vitesse et l'intensité des contractions musculaires sont faibles.

A l'opposé, lors de l'utilisation des composés phosphatés, la vitesse et la contraction musculaire sont optimums.


En résumé, 

L'ATP est la source d'énergie nécessaire à la contraction musculaire.

L'ATP se renouvelle successivement par la créatine phosphate, par la glycolyse anaérobie, puis enfin par le métabolisme aérobie du glucose, du glycogène, des acides gras ou des acides aminés.

Ce renouvellement d'ATP s'effectue par un chevauchement des différentes phases évoquées, et non, comme on pourrait le penser, de manière stricte d'un point de vue temporel.


Apport d'énergie

La principale source d'énergie est apportée par la nutrition. Celle-ci peut avoir différentes origines.

  1. Hydrates de carbone (2/3 des besoins énergétiques)
  2. Graisses (1/3 des besoins énergétiques)
  3. Protéines (quantité négligeable)

Au repos, les besoins énergétiques sont couverts par les H.C. et les graisses.

Durant un effort intense, c'est la créatine phosphate par voie anaérobie et le glycogène qui assurent l'appport d'énergie.

Un effort à faible intensité se déroulera par voie aérobie grâce à l'apport de glucose et d'acides gras libres.

Les graisses constituent la plus grande réserve d'énergie de l'organisme.

Elles fournissent 9,3 Kcal/g, beaucoup plus que les glucides qui en fournissent 4,1 Kcal/g.

Leur contribution dépend de l'intensité de l'effort fourni, de sa durée mais aussi de la masse musculaire et du type de fibres musculaires soumis à l'effort.

Mais attention, en terme de rendement énergétique, ce sont les hydrates de carbone qui ont l'avantage. Il faut prendre en compte la valeur calorifique par litre d'oxygène consommé.

On obtient alors :

  • 1 gramme de glucose = 5,1 Kcal = 6,34 ATP
  • 1 gramme de graisse = 4,5 Kcal = 5,7 ATP
  • 1 gramme de protéines = 4,7 Kcal = 5,94 ATP

A consommation d'oxygène égale, le glucose fournit 13% d'énergie de plus que la combustion des graisses.

Voilà pourquoi un sportif d'endurance doit absolument disposer d'une réserve de glycogène suffisante au départ d'une compétition d'endurance !

Les acides gras jouent un rôle de plus en plus important au fur et à mesure du prolongement de l'effort. Ils peuvent couvrir jusqu'à 90% des besoins énergétiques des muscles au delà d'une heure d'effort.


Types de fibres musculaires

Les muscles sont composés de différents types de fibres musculaires. On classe ces fibres en fonction de leur rapidité de contraction et de leur résistance à l'effort.

Les différentes propriétés contractiles des fibres lentes et rapides découlent de la configuration de la structure moléculaire des filaments de myosine.

On observe ainsi la présence de myosine lente et de myosine rapide, dépendant du facteur génétique et de l'aptitude de chacun au sport.


Les fibres lentes

Les fibres lentes - que l'on trouve sous diverses appellations, ST slow-twitch, fibres de type I, fibres d'endurance - disposent d'une réserve de glycogène conséquente.

Elles disposent d'une concentration élevée en mitochondries. C'est pourquoi l'activité du cycle de Kerbs est plus grande que dans les fibres FT. 

Les fibres ST ont une densité très élevée en capillaires afin de favoriser une bonne oxygénation du muscle.

Ce type de fibre est innervé par de petits motoneurones à conduction lente qui imposent des impulsions nerveuses continus pour une activité motrice soutenue.


Les fibres rapides

Les fibres rapides - ou fibres FT fast switch, fibres de type II - sont riches en composés phosphatés.

Elles sont riches en enzymes nécessaires à la libération d'énergie anaérobie.

Les fibres rapides sont innervées par des gros motoneurones à conduction rapide et aux impulsions nerveuses discontinus.


Les différentes qualités de contraction des fibres ST et FT *


Fibres ST
Fibres FT
Temps de contraction
99 - 140 ms
40 -88 ms
Indice de fatigue
0,8 - 1,2
0 - 0,8
Tension maximale
4,6 - 15 g
4,6 - 203,5 g
Vitesse moyenne de conduction
2,5 m/s
5,4 m/s
Activité ATP par mg de myosine
4nmol/min
9nmol/min
* d'après Howald 1984,87


Il est beaucoup plus facile de transformer des fibres de type I après un entrainement en endurance en fibre de type II qu'inversement après un entrainement de force.

Le ratio ST/FT est plus ou moins semblable entre les individus.

Cependant, chez le sprinter, les fibres rapides prédominent alors que chez le coureur de fond ce sont les fibres rouges qui sont fortement présentes.

Chez certains athlètes de haut niveau, les proportions peuvent alors être de 10/90 ou 90/10 !


 

 




 


 

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info Toute pratique sportive intensive doit au préalable faire l'objet d'une consultation auprès d'un médecin du sport.

 
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